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- Bérénice Z. BeaudonteArrivant
Age : 30 Profession : Libraire Localisation : Le nouveau centre Avatar + Crédits : Alicia Vikander + Moses.
Messages : 75
"Honni soit qui mal y pense"
Edward III d'Angleterre.
Bérénice Z. Beaudonte
Informations
Expression libre
I. Malgré l’amour qu’elle porte aux lettres et à ses grands Hommes, elle déteste Shakespeare. Elle ne lui pardonnera jamais la pièce Richard III. II. Elle fut un jour considérée comme prodige du violon, mais elle n’a plus touché une seule corde depuis presque dix ans. III. Bérénice est atteinte de mémoire ultra-sélective : La chronologie des rois d’Angleterre ou chaque livre de sa librairie ne lui est d’aucun secret, mais elle est incapable de se souvenir de son numéro de portable ou de ce qu’elle a mangé hier soir. IV. Elle manie à la perfection tourne vis et colle à tapisserie, mais ne saurais pas recoudre un vilain bouton. Elle à d’ailleurs toujours préféré la course automobile à la danse, même si elle a pratiqué, avec du succès, la danse classique pendant plusieurs années. V. Elle est accro aux sodas, principalement le Dr Pepper. VI. Sa couleur préférée est le jaune. Moutarde. VI. Grace à ses origines et sa soiffe de savoir insatiable, elle est polyglotte. En plus de l’islandais, elle parle couramment l’allemand, l’anglais et le français. Elle parle aussi quelques mots de russes. VII. Elle est une fille à chats. Il n’est pas rare de la voir détaler dans la rue à la poursuite d’un de ces suppôts de Satan, qui fini toujours par s’enfuir avant qu’elle n’ai pu le toucher. Pour palier à ce problème, elle a ramené un chat dans ses bagages il y a quatre ans, un maine coon bleu nommé Umbra. Elle a recueilli quelques mois plus tard une petite Pryna, blanche comme la neige. VIII. Ses chats se promènent toujours dans la librairie, et chacun à son fauteuil attitré. Umbra à d’ailleurs tendance à trop profiter de la gentillesse des clients, et son ventre commence à frôler le sol. IX. Il y a des blessures en elle qu’elle essaye de cacher, mais qui ne sont jamais vraiment parties. X. Elle a la fâcheuse tendance à nommer tout ce qui lui passe par les mains, comme son ordinateur, son portable ou ses plantes vertes. Elle est aussi incapable de nommer un animal par le nom de sa race, une biche devient ainsi un bambi et un mouton un mout-mout. Oui parfois, elle a trois ans d’âge mental.
Caractère
Douce. Il semblerait. C’est en tout cas ce que sa mère affirmait toujours. Douce Bérénice, incapable de faire de mal à une mouche. Discrète aux pattes de velours, qui déteste plus que tout se faire remarquer. Timide. Indéniablement. Jusqu’à peu, commander au drive d’un fast food ou héler un employé dans un magasin pour lui demander la localisation d’un produit lui était impossible. Mais elle a du s’y habituer, à force d’être son propre patron. Personne ne pouvait plus le faire à sa place. Autoritaire. Malgré tout. Les choses doivent toujours être faites comme elle le souhaite, au risque qu’elle s’énerve le cas contraire. Elle peut s’énerver en quelques secondes, mais sera de nouveau calme tout aussi rapidement. Rancunière. C’est simple, elle n’oublie rien. Ce ballon qu’une jeune femme aux cheveux de feu lui avait pris des mains au parc ? Elle ne lui a jamais pardonné. Ce garçon avec qui elle avait eu rendez-vous à cinéma vers ses treize ans et qui n’était pas venu, non plus. Avoir une très bonne mémoire n’aide pas. Méfiante. Malheureusement, la vie lui a appris à se méfier des gens, mêmes celles qu’on pense connaitre. Elle a souvent du mal à tenir une amitié, à laisser quelqu’un approcher son âme. Cela se traduit aussi par une distance physique, elle fera souvent un pas en arrière quand une personne approche son espace personnel. Désordonnée. Elle ne perd rien, mais les choses disparaissent parfois pendant quelques jours. Surtout, elle n’aime pas ranger, ce qui fait que des piles de papiers (ou de livres) se retrouvent répandu à travers tout l’appartement. Atentionnée. Une fois que quelqu’un arrive à se faire une place dans son cœur, elle se révèle être une assez bonne amie. Il ne serait pas rare de la voir débarquer sur le pas de votre porte avec quelque chose à manger et à boire, ou a quinze messages par jour parce que quelque chose l’aura fait penser à la personne. Têtue. Certain la dirait même bornée. Elle a ses idéaux et n’en changera pas. Parfois cela peut se traduire par l’impression qu’elle veut toujours avoir le dernier mot partout. Pourtant, elle est ouverte à n’importe quelle discussion et prête à recevoir des contre-arguments, mais rien ne la fera changer d’avis.Mon histoire
Pour Bérénice, sa vie lui à toujours semblée la plus banale possible. Elle ne l’est pas, pourtant. Sa vie fut marquée par deux événements majeurs, dont elle ne sait toujours pas vraiment parler aujourd’hui. Mais pendant longtemps, tout allait bien. Presque la vie parfaite. Sa mère, à peine majeure, était venue en France pour un échange scolaire d’un an. C’est tout ce que cela devait être, un an aux quatre coins de la France à la découverte de sa culture si riche et de sa langue si compliquée. Mais quelque part entre, alors qu’elle quittait un cimetière militaire dans village perdu du Nord de la France, elle a rencontré celui qui ne devrait plus jamais vraiment la quitter. Nicolas Beaudonte, héritier d’une imprimerie et d’un joli petit manoir. Le coup de foudre fut immédiat et réciproque, et la petite Bérénice ne tarda pas à pointer le bout de son nez. Irresponsable, pour la famille de Nicolas, qui menace de couper les vivres et tout contact avec le jeune couple. Mais il suffit d’un regard de la petite fille aux teints légèrement halé et aux yeux délicieusement chocolat pour que tout le monde ne tombe raide dingue d’elle. Et c’est ainsi que l’échange d’un an se transformait en deux ans, puis trois ans. Puis les choses commencèrent à s’effriter, entre le couple qui s’était promis à jamais, même s’ils n’avaient jamais sauté le pas jusqu’à l’officialiser à l’église et à la mairie. La mère de Bérénice avait le mal du pays, peinait à trouver sa place dans cette nouvelle famille aux allures d’aristocratie qui ne l’avait jamais réellement acceptée. Son père passait de plus en plus de temps à l’imprimerie, afin d’alléger les épaules de la matriarche Beaudonte, fille d’immigrés russes ayant fuit le siège de Lenningrad. C’est ainsi qu’un jour les deux femmes prirent l’avion vers Reykjavik, sans billet retour. Sa mère n’est jamais revenue en France et n’a jamais revu celui qui allait pourtant être le seul amour de sa vie. Même sur le seuil de la mort, elle portait toujours sa bague d’onyx à l’annulaire et la photo de leurs vingt ans contre son cœur. Pour les prochaines quatorze années, il n’y avait que Bérénice et sa mère. Une relation fusionnelle, souvent plus proche de l’amitié que de la relation mère-fille. Elles se disaient tout, il n’y avait presque jamais de cris dans la maison. Sa mère était stricte, mais juste. Il y avait une chose pourtant dont elle n’avait jamais parlé à la jeune fille, pas avant qu’il ne soit presque trop tard, en tout cas. Elle avait mené un long combat, en solitaire, pour protéger sa fille. Finalement, quand elle était certaine qu’il n’y avait plus aucun espoir, elle avait préparé Bérénice, encore trop jeune, à peine dix-huit ans, à se préparer pour toutes les choses qu’elle ne serait pas capable de vivre ensemble. La fin de ses études, son mariage, la naissance de ses enfants. Elle allait abandonner son petit chatonnet, et c’était le seul regret qu’elle avait emmené dans sa tombe. Seulement une semaine plus tard, Bérénice avait pris un avion pour la France, tombant dans les bras de son père soudainement vieilli, les deux sanglotant pendant de longues minutes. Elle avait ensuite commencé un cursus de lettre à la Sorbonne à Paris, rejoignant son père à Louvencourt quand ce n’est pas lui qui lui faisait la surprise de venir à Paris. La vie était presque belle, de nouveau. Même si elle n’oublierait jamais sa mère et que son fantôme la suivra éternellement, entre les rues pavées de la capitale et les rangées parfaitement parallèles d’un cimetière militaire, il lui arrivait parfois de sourire, puis de rire. Elle était même tombée amoureuse. Littéralement, quand ses pieds avaient ratés une petite marche dans une minuscule boutique de livres d’occasion, parce qu’elle avait vu une édition qu’elle ne possédait pas encore de Gatsby le Magnifique au loin, et qu’elle avait été rattrapée par un sombre inconnu. Elle avait relevé le regard et ses joues cramoisies vers deux iris bleu et profonds comme l’océan, et tout était oublié. L’histoire de ses parents, une génération plus tard. Mais l’histoire de ses parents lui avait aussi apprise que la vie n’était pas un conte de fées. Ezra, avec ses yeux océans et sa cascade de boucles noirs était parfait, aux premiers abords. De longs mois qui passaient comme quelques jours, remplis de rires et de réconfort. Puis son comportement s’était mis à changer, doucement. Son contrôle sur la jeune fille s’était fait de plus en plus oppressant, contrôlant son téléphone et ses fréquentations. Pour son propre bien. Lui faisant du chantage affectif pour qu’elle reste avec lui les week-ends, plutôt que d’aller voir son père. Et quand elle avait un jour haussé le ton pour pouvoir passer les jours de Noël à Louvencourt, la main du jeune homme s’était abattu avec force contre la joue de Bérénice, abasourdie. Mais il s’était excusé ensuite, avait promis de ne jamais recommencer. Naïve, elle était si naïve, avec sa mère qui l’avait toujours protégée de tout. Les coups se faisaient de plus en plus fréquents, jamais très grave, mais laissant toujours une marque. Quand elle ne pouvait pas les cacher, Bérénice était devenue maitresse du mensonge pour en changer l’origine. Elle avait trébuché. Quelque chose lui était tombée dessus. Elle était si maladroite, après tout. Les mois paraissaient vraiment longs soudainement, et pourtant elle était incapable de quitter cet homme que tout le monde pensait absolument parfait, même son père. Et puis il y eu la Saint-Sylvestre, quatre ans plus tôt. Une énorme fête dans la grande maison de campagne aux parents d’Ezra. Remplie de fils à papa plus riches l’un que l’autre, et aux idées plus extrêmes en fonction des chiffres qui s’alignaient sur leur comptes bancaires. Un monde de frivolité et de paraitre plutôt que d’être. Un monde dans lequel Bérénice n’avait jamais eu et n’aura jamais sa place, elle qui avait grandit les pieds dans la neige de Reykjavik, sous les aurores boréales. Elle s’était retirée relativement tôt, deux heures ou trois heures du matin sûrement, sa tête lui donnant la sensation d’être sur le point d’exploser. Ezra l’avait suivie, moyennement alcoolisé, mais pas encore assez pour être excusé, si la suite pouvait un jour être excusable. Il souhaitait convaincre la jeune fille de revenir à la fête, allez bébé reviens on va s’amuser j’ai l’air de quoi moi si tu m’abandonnes comme ça, et quand elle avait refusé, il l’avait jetée sur le lit, l’avait forcée et salie, puis était retourné à la fête. Bérénice était restée stoïque, tétanisée. Elle n’avait toujours pas bougée bien des heures plus tard, quand le corps chaud d’Ezra s’était allongé à ses côtés, lui murmurant un je t’aime aux relents d’alcools avant de la serrer dans ses bras. Bérénice avait attendu que sa respiration ne devienne régulière et son corps flasque pour se glisser hors du lit, rassemblant le peu d’affaires qu’elle avait éparpillé dans la chambre, et était partie sans un regard en arrière. La suite est toujours floue, mais elle se souvient avoir attrapé des clés de voiture au hasard et avait fait le trajet d’une traite jusqu’à Louvencourt, où elle s’était une nouvelle fois effondrée dans les bras de son père. Elle n’a plus jamais reparlé de cette nuit ensuite. Personne ne sait. Et pour fuir le regard interrogateur de son père, elle avait pris le premier billet d’avion vers l’Islande qu’elle avait trouvé. Il lui était impossible de rester à Reykjavik, pourtant. Le souvenir de sa mère y était trop présent. C’est au détour d’une petite annonce dans le journal qu’elle était tombée sur cette librairie à vendre à Hafnor, et elle n’avait pas hésité une seule seconde. Depuis, elle passe le plus de temps possible la tête dans les livres, pour essayer d’oublier la main lourde et froide de sa mère dans la sienne, et l’haleine chaude et accélérée de son ex petit-ami dans son cou. Mais la nuit lui rappelle toujours.Croyances
Elle avait un semblant de foi, un jour. Pas une certaine religion, mais un certain nombres de croyances. Elle croyait que le monde était beau et que le printemps reviendrait toujours. Elle croyait que sa mère serait toujours à ses côtés, à chaque moment de sa vie. Au moins pendant très longtemps. Elle éprouvait du respect pour ces personnes qui avaient décidées de donner leur vie pour un dieu qu'elles n'avaient sûrement jamais vu. Il y avait peut-être même une période, quelques mois ou une année, où elle s'était mise à lire la Bible, tous les jours un peu, au grand détriment de sa mère. Elle aussi, voulait alors consacrer sa vie à Dieu. Puis la petite fille s'était rendu compte de tous les sacrifices que cela demandait, qu'il faudrait alors placer Dieu devant sa mère et le chocolat, et elle s'était ravisée. Et puis il y avait eu la maladie, longue et pleine de hauts et de bas, agonisante, finalement. Et Bérénice n'avait plus cru en rien. Aujourd'hui, elle en est arrivée à croire qu'il existe un maître du temps, une entité supérieure, qui ne laisse rien vraiment au hasard et qui est sans merci. Dieu est mort, après tout.Les enfants d'Eldar
N’ayant pas grandit à Hafnor, elle en sait peu sur ce « culte », qui lui a d’ailleurs plutôt l’aspect d’une secte qu’autre chose. Néanmoins après quatre ans passés ici, elle à appris à reconnaitre certains de ses membres, toujours un peu en retrait de la société, un peu hors du temps, perdus. Elle a surtout appris à reconnaitre ses « passeurs », et à les fuir comme la peste. Bérénice est une proie facile pour eux, et elle le sait. Il suffit de quelques mots bien choisis, d’une main chaleureuse posée sur son épaule, d’un semblant de réconfort face à ses démons, celui bien connu et l’inconnu, pour qu’elle ne se sente mise en confiance. Mais sa mère l’avait toujours mise en garde devant toute forme de religion, surtout celles qui se déroulent dans un contexte aussi étroit, et la jeune femme essaye par tous les moyens de respecter ses convictions. La porte de sa librairie leur sera cependant toujours ouverte, du moment que personne ne cherche des ennuis.Hinou
- Rasmus YmirssonAdmin - Habitant
Age : 36 Profession : Agent de nettoyage ici et là Localisation : Ancienne ville, chez ses parents. Avatar + Crédits : Levi Stocke + Jenesaispas.
Autre(s) compte(s) : Zhi Wu
Messages : 102
Une copine alsacienne o/ Bienvenue par ici <3 si tu as la moindre question sur le forum, n'hésite pas à nous contacter !
- Rosario E. TrevisaniAdmin - Arrivant
Age : 37 Profession : Lieutenant à la brigade de trafic d'êtres humains Localisation : Hafnor (nouveau centre) Avatar + Crédits : Matthew Daddario (jenesaispas)
Autre(s) compte(s) : Einar
Messages : 193
Alicia
Bienvenue et bonne rédaction !
Bienvenue et bonne rédaction !
- Bérénice Z. BeaudonteArrivant
Age : 30 Profession : Libraire Localisation : Le nouveau centre Avatar + Crédits : Alicia Vikander + Moses.
Messages : 75
Merci vous
J'avance doucement mais sûrement, j'ai un peu mal choisi le moment pour commencer cette fiche alors que c'est le bordel au boulot (#lagrandedistribution)
J'avance doucement mais sûrement, j'ai un peu mal choisi le moment pour commencer cette fiche alors que c'est le bordel au boulot (#lagrandedistribution)
- Rosario E. TrevisaniAdmin - Arrivant
Age : 37 Profession : Lieutenant à la brigade de trafic d'êtres humains Localisation : Hafnor (nouveau centre) Avatar + Crédits : Matthew Daddario (jenesaispas)
Autre(s) compte(s) : Einar
Messages : 193
Pas de stress, tu as jusqu'au 23 pour terminer ta fiche et si vraiment tu as besoin d'un délai supplémentaire n'hésite pas !
Bon courage avec le boulot
Bon courage avec le boulot
- InvitéInvité
qu'elle est belle la vikander
bienvenue par ici, hâte d'en lire plus sur ta belle
bienvenue par ici, hâte d'en lire plus sur ta belle
- Bérénice Z. BeaudonteArrivant
Age : 30 Profession : Libraire Localisation : Le nouveau centre Avatar + Crédits : Alicia Vikander + Moses.
Messages : 75
N'est-ce-pas, je l'oublie à chaque fois et ça me retombe dessus quand je cherche des avatars
Merci beaucoup
Merci beaucoup
- Zhi WuAdmin - Enfant d'Eldar
Age : 44 Profession : Se cherche Localisation : Le terrain de la secte Avatar + Crédits : Zhang Ziyi + Doom Days
Autre(s) compte(s) : Rasmus Ymirson
Messages : 83
Validation !
J'ai pris énormément de plaisir à lire ta fiche et je suis sûr que j'en prendrais tout autant à découvrir Bérénice en RP Je te valide avec joie
Quoi faire maintenant ?
Tu as passé le plus dur, félicitations ! Maintenant, afin d'assurer ta bonne intégration sur le forum, nous te conseillons d'ouvrir ta fiche de liens ainsi que tes chroniques. Normalement tu es d'ores et déjà listé partout, donc pas de souci de ce côté là. Enfin, pour te lancer, tu peu chercher un partenaire RP ou chercher un lien précis.
Si tu ne l'as pas déjà fait, nous te conseillons de lire les explications du messenger afin de pouvoir l'utiliser correctement.
En cas de question, n'hésite surtout pas à contacter le staff. Tu retrouveras les liens sur la page d'accueil.
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