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Rasmus Ymirsson
Rasmus Ymirsson
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Dim 15 Mar - 2:40

"tu aimeras ton prochain comme toi-même"
Matthieu 19:19

Rasmus semble particulièrement de bonne humeur aujourd'hui. Derrière son balais espagnol, le voilà qui sifflote des mélodies déformées, salue chaque employé qu'il croise et sourit comme quelqu'un qui a un plan terrible à mettre en exécution. Et pour cause : il en a un. Tout le monde le sait (y comprit l'intéressé), puisqu'il le raconte à qui veut bien l'entendre depuis l'heure du déjeuner : faire sortir le lieutenant Rosario Trevisani, le petit nouveau, dans un bar. Ce type-ci est la nouvelle cible de Rasmus, l'élu et surtout la dernière personne qui ne lui a pas demandé de le laisser tranquille avant de bloquer son numéro. Rasmus ne connaît pas encore ses goûts en alcool et en bar, mais ça ne saurait tarder. Après ce soir, ils seront amis. Il en est intimement persuadé. Peu importe ce que disent les flics bougons ; ils sont trop usés par la vie pour se souvenir de la valeur de l'amitié. Aucun d'eux n'a laissé une chance à Rasmus, le jugeant de crétin trop bavard après une heure en sa compagnie. Tant pis pour eux. Si vous demander à l'homme ce qu'il en pense, il vous dira avec sa sincérité étouffante que oui, leur mépris le blesse, qu'il se sent seul et qu'il n'en a pas honte. En Islande, 5,5% de la population n'a personne avec qui parler de leurs problèmes et 4% n'a personne a qui demander de l'aide en cas de besoin. Il ne se considère donc pas comme un cas isolé et ces chiffres illustrent l'échec de tout un chacun. Si chacun acceptait de prendre le temps d'apprendre à connaître ses voisins, on pourrait tomber à moins de 1% de personne en situation de solitude. Conclusion : ne lancer pas Rasmus sur ce sujet.

Le sol est propre depuis maintenant trente minutes. Rasmus continue pourtant de le frotter. Ca ne lui ressemble pas de faire du zèle de la sorte. Il est plutôt de ceux qui disparaissent après un coup de serpillière, un éternel partisan de "l'assez bien" plutôt que du "bon". Quand vraiment, il n'y a plus la moindre trace de poussière dans tout le commissariat, il sort le temps d'une cigarette durement mérité. Il réapparaît cinq minutes avant l'heure de fin de service. Rasmus (habillé de son manteau et prêt à partir) s'approche du suédois, s'appuie les deux coudes sur son bureau avec un air trop sérieux. Je t'avais prévenu tout à l'heure : ce soir, on va boire une bière. Enfin, je dis "une", mais en vrai, j'ai prévu de me pinter la tronche en ta compagnie. T'as cinq minutes pour fermer ta session, enfiler ton joli pull et me suivre, sinon, c'est un coup à louper l'happy hour. Aucune honte, aucune place pour un refus. L'homme est persuadé que l'autre est dans une solitude proche de la sienne et que, par conséquent, il sera ravi d'accepter son invitation. D'ailleurs, l'agent d'entretien se redresse déjà, enfourne ses mains dans les poches de sa veste et observe le policier. Il l'attend, sous le regard moqueur ou las des autres employés.  
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Rosario E. Trevisani
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Dim 15 Mar - 12:56


Quand la nuit vient, je m'enivre et attends

Quand la nuit vient, je m'enivre et attends - Rasmurio 8qga
Quand la nuit vient, je m'enivre et attends - Rasmurio N3wy




Sourcils froncés, menton appuyé sur son poing fermé, Rosario ne quitte pas de ses prunelles ambrées les informations qui défilent sur l'écran de son ordinateur. Il donne presque l'air d'être figé dans le temps, là, installé à son bureau, seules bougent sa main tenant la souris et sa mâchoire qui, par moment, se remet à mâcher distraitement le chewing-gum mentholé qui a perdu de son goût depuis une bonne demie heure. Par moment il relève le regard, juste une seconde, aux aguets d'un mouvement non loin, notamment lorsque quelqu'un entre dans le commissariat ou qu'un collègue passe près de lui. Un peu plus d'un mois déjà qu'il est là, que ses repères dans cette nouvelle ville sont encore relativement abstraits, et pourtant les habitudes ont rapidement repris leur place dans son mode de fonctionnement assez réglé. Le boulot, les balades avec Phoenix, encore le boulot, les terreurs nocturnes qui survenaient plus régulièrement depuis que Lars s'était fait avoir. Au fond, ce changement d'environnement n'était qu'un détail, le brun ayant simplement déménagé sa vie pour la reprendre ailleurs, au même point, se replongeant comme toujours trop dans le travail comme si c'était un besoin vital, son oxygène. Sans doute était-ce le cas.

Inspirant, il passait les mains sur son visage comme quelqu'un qui sort d'un sommeil profond, décrochant un instant de l'écran. Son regard se fixe brièvement sur l'agent d'entretien un peu plus loin, tout sourire comme s'il venait d'avoir une merveilleuse nouvelle. Ce dernier semble d'ailleurs avoir décidé qu'ils sortiraient ensemble après leurs services respectifs. Une décision qu'il a prise seul et dont il est venu l'informer dès le milieu de journée, écopant sans grande surprise d'une réponse négative de la part de l'Italien. Pas qu'il n'avait pas envie de sortir avec lui spécifiquement, mais au vu des heures de sommeil qui manquaient à son compteur, l'idée de simplement se reposer chez lui était plus attrayante. À dire vrai, Trevisani n'avait jamais été de ceux qui sortaient beaucoup, choisissant toujours la tranquillité plutôt que l'agitation des lieux que tout le monde fréquentait. À croire que l'insouciance de la jeunesse lui était passée bien vite, au point qu'il donne presque à ses pairs l'impression de ne pas savoir s'amuser, rabat-joie qu'il est. Il avait refusé mais ça n'avait pas empêcher Ymirsson d'informer tout le commissariat de leur petite sortie, la considérant visiblement pour acquise malgré son refus.

« J'en ai fait assez pour aujourd'hui. Passe pas la nuit ici, Trevisani. » La voix de l'Inspecteur avec qui l'Italien a été mis en binôme. S'il appréhendait relativement de la personne avec qui il allait tomber, force était de constater que le concerné était de ceux qui avaient fini par se lasser de leur boulot, faisant uniquement ''le minimum''. Et alors que toutes les sorties de l'Italien devaient se faire avec son aîné, le concerné finissait une fois sur deux par le laisser gérer seul malgré les ordres, par flemme ou confiance inexpliquée, qu'importait au fond, Rino avait suffisamment confiance en ses capacités pour ne pas angoisser trop de se retrouver seul. En toute franchise, il préférait de toute façon évoluer de la sorte plutôt qu'avec quelqu'un qui semblait partisan de l'effort moindre. Lui souhaitant une bonne soirée, le Lieutenant s'accordait avec lui-même pour relire une dernière fois les infos du dossier en cours, puis il rentrerait lui aussi chez lui. À peine s'était-il reconcentré sur l'écran cependant qu'une autre personne vint l'interpeller. Pas besoin de lever les yeux cette fois pour savoir de qui il s'agissait. Rasmus revenait à la charge, ne lui laissant de toute évidence pas le choix. Et un nouveau soupir bruyant file de ses lèvres alors qu'il pose sur lui un regard franchement blasé, se remémorant le conseil d'une ancienne collègue de Stockholm. Sors avec des gens, autant pour ton propre bien que pour en apprendre plus sur ce qu'il se passe en ville. Il pouvait se focaliser sur le deuxième point de ces paroles, considérant le fait que le barbu n'avait pas l'air décidé à changer d'avis.

« Une bière, et ça vaut pour toi aussi. Je ne voudrais pas avoir à t'emmener en dégrisement. » Ambiance descendue de cinquante pourcent, d'un coup. Rabat-joie, ne sait pas s'amuser, trop à cheval sur les règles, il y avait peut-être une part de vrai dans les on-dit au final. Prenant malgré tout le temps de terminer sa tâche, l'Italien finit enfin par éteindre son ordinateur, partant quelques minutes pour troquer son uniforme contre la tenue de civil avec laquelle il était arrivé au matin, pas vraiment étonné de voir que Rasmus l'avait attendu de pied ferme. « Allez, avant que je change d'avis. » lui lance-t-il en enfilant sa veste pour quitter le commissariat, loin d'être sûr de l'option choisie. Mais pour un verre il peut faire un effort, pas plus, parce-qu'en plus de foutre l'ambiance en l'air, le grand n'est pas non plus de ceux qui apprécient de boire pour boire. Il l'a déjà fait à quelques reprises, mais l'anxiété de perdre le contrôle est bien trop grande pour qu'il en vienne à réellement se pinter la tronche.



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Mer 1 Avr - 0:27

"tu aimeras ton prochain comme toi-même"
Matthieu 19:19
Rasmus et Rosario vont boire un verre ensemble. Pas de discussion possible. Le manque d'enthousiasme du policier n'impacte en rien celle de l'homme de ménage qui répond, comme s'il s'agit d'une négociation : Deux. Et je t'en proposerais une troisième que tu seras plus ou moins libre de refuser. Il hausse les épaules, l'air désolé. L'honnêteté radicale gâche toutes les bonnes surprises, mais à l'avantage de laisser voir aux gens qui est vraiment Rasmus. Un gros forceur en quête d'attention. Personne ne peut dire qu'il n'était pas prévenu. Rasmus n'en rajoute pas, patiente en fixant Rosario d'un regard suppliant. Il n'y avait pas d'Happy Hour dans son ancien pays ? Être flic paye tellement bien qu'il peut se permettre de payer ses consommations au tarif plein ? Tellement de questions que Rasmus se sentirait obligé de formuler à voix haute, s'il y songeait. Actuellement, il pense plutôt à sa gorge sèche et son compte en banque en PLS.

Enfin, comme une délivrance, Rosario enfile sa veste et se dirige vers la porte. Oui ! Soupire le barbu dans un soulagement qu'il ne cherche pas à dissimuler. Il n'aurait pas pu rester sage et silencieux trois minutes de plus. Il rattrape le brun en quelques enjambés, passe devant et lance avec joie Allons-y ! Une fois dehors, il continue d'avancer à bonne allure, en direction de son bar favori. Il parvient à rester muet dix secondes, avant de relancer la discussion avec le policier. Il aurait été naïf d'espérer qu'il puisse lui offrir quelques minutes de répit, au moins le temps qu'ils arrivent à l'Antique. Il regarde la route devant eux et balance un simple : Tu t'y plais, en Islande ? Je t'aurais imaginé du genre à préférer les climats plus chaud, va savoir pourquoi. Moi je sais pourquoi : Rasmus pense que tous les bruns aiment la chaleur, l'été et les plages, et que la neige et les longs hiver sont un truc de blonds. C'est un de ses théorèmes, sortis de nulle part, mais auxquels il s'accroche fermement. Ça l'aide à vivre, à mettre le monde qui l'entoure dans des cases rassurantes.

Le duo improbable arrive devant le fameux lieu après quelques minutes à pieds. L'islandais est fier de ne pas s'être perdu dans ces rues neuves. Le bonheur se lit littéralement sur le visage lumineux de Rasmus, qui s'avance pour tirer la porte dans sa direction. Après toi. Son bras se plie pour inviter le brun à pénétrer en premier dans ce lieu, que dis-je, ce temple à la gloire du houblon. L'Antique est peuplé d'étudiants bruyants, formant des grappes autour des tables ou bougeant en rythme sur la piste de danse. À première vue, ils sont les clients le plus âgés de cette soirée. Habitué et nullement dérangé par son âge, Rasmus se fraie un passage jusqu'au comptoir, boudé des clients. Ils n'ont aucun mal à trouver deux tabourets libres pouvant les accueillir. Le barbu s'installe et fait un signe au serveur au visage familier. C'est toujours l'Happy ? Parfait. Une Einstok toasted en pinte, pour moi...S'il te plaît ! Il rajoute la formule de politesse après un court temps mort durant lequel il s'est rendu compte de son absence. Il fait beaucoup d'effort pour être une meilleure personne (ou ce qu'il imagine être une meilleure personne) que ce qu'il est actuellement. Il tourne ensuite les épaules vers le policier qui l'accompagne. Je serai offensé si tu n'bois pas Islandais. Je m'en remettrais, mais je préfère te prévenir. Son ton est léger et sa phrase est, encore une fois, accompagnée d'un haussement d'épaule qui commence à signifier "t'es pas obligé de m'écouter, mais je me sens obligé de te le dire parce que je suis une philosophie foireuse de vie."
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Rosario E. Trevisani
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Jeu 23 Avr - 1:14


Quand la nuit vient, je m'enivre et attends

Quand la nuit vient, je m'enivre et attends - Rasmurio 8qga
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Un pro du forcing, Rasmus. Était-ce de cette manière qu'il avait obtenu ce boulot ? Qu'importait au fond, l'Italien ne remettrait aucunement la place du barbu sur la sellette mais au vu de la manière dont il essayait de lui prendre le bras entier alors qu'il venait de lui donner la main, il y avait fort à parier que cette manière d'agir était une habitude chez lui. « Une » avait-il répété afin de témoigner qu'il ne céderait pas. Une bière serait déjà suffisante, plus que ce qu'il avait envisagé en arrivant au boulot le matin même, l'Islandais pouvait s'estimer heureux qu'il ait fini par accepter sans broncher d'avantage. Sûr que s'il avait été natif de Hafnor, les efforts auraient été bien plus minimes, mais mieux valait qu'il s'intègre un minimum s'il voulait mener à bien son boulot et trouver un semblant de place dans cette société. Pour autant, le contraste entre la joie évidente du barbu et sa mine à lui, bien plus neutre, était flagrant. Ça ne semblait cependant pas suffisant pour que le sourire de Rasmus ne s'évanouisse. Ne s'en rendait-il pas compte ou était-il tellement heureux qu'il s'en fichait tout bonnement ? Peut-être plutôt la seconde option mais le flic ne lui en voulait pas et n'avait rien contre lui. Ils avaient simplement chacun leur caractère respectif, qu'importait qu'ils soient opposés sur ce point.

Se mettant à suivre Rasmus sans mot dire, le flic ne fut pas plus étonné que cela de l'entendre prendre la parole. Au vu de la personne peu loquace qu'il était, mieux valait que quelqu'un parle pour deux sinon la conversation risquait de s'avérer très limitée. Quoi qu'il était plus ou moins obligé de répondre, faire comme s'il n'avait pas entendu ne serait pas franchement correct. Un bref sourire avait même filé sur ses lèvres aux derniers mots du barbu. Sans doute disait-il ça à cause de sa tronche de méditerranéen, de son teint bien moins clair que les natifs du coin. « Ça va. Je vivais en Suède avant donc je suis habitué aux températures basses » expliquait-il tranquillement, se gardant de développé d'avantage son impression sur le coin. Ce n'était pas si mal, mais s'il avait pu choisir il aurait certainement préféré ne pas avoir à quitter Stockholm. Sauf que la vie en avait décidé autrement, qu'elle s'était à nouveau retournée contre lui et qu'il avait eu besoin de partir, ce poste ici venant comme une aubaine, aussi tragique soit-elle pour les habitants du coin et leurs disparus.

Arrivés devant le fameux bar, Rasmus affichant l'expression d'un gosse au matin de Noël, l'Italien y entre en premier, inspirant profondément comme pour gagner en courage. L'endroit était relativement bondé, plein de ce qui semblait être des étudiants déjà pas mal alcoolisés et se déhanchant sur la piste. Bien longtemps déjà que ce monde n'est plus le sien, ça ne l'a jamais vraiment été d'ailleurs, déjà rabat-joie à l'époque, trop rigide, y prenant simplement part pour ''faire plaisir'' à l'un ou l'autre ami. Comme ce soir, en somme. Il y avait bien un temps où il était plus extrême, un peu trop, mais cette époque était révolue depuis longtemps déjà. Prenant place sur l'un des tabourets du bar, saluant le serveur alors que Rasmus entre immédiatement dans le vif du sujet, semblant même presque oublier la politesse finale. S'il se met à réfléchir à ce qu'il va prendre, peinant encore à s'en sortir parmi tout ce qui est proposé dans le coin, Trevisani est tiré de ses réflexions par la voix de son camarade du soir, arquant un sourcil, se demandant s'il était vraiment sérieux, avant d'afficher une expression qui a presque l'air amusée. « La même chose alors, ça m'évitera de réfléchir des heures. » Pas un reproche ni même une affirmation amère, simplement une vérité et autant dire que suivre l'autre pour cette fameuse consommation lui permettrait peut-être de découvrir quelque chose de sympa. Quitte à se limiter à une bière, autant prendre une boisson locale.

« Tu as toujours vécu ici ? » Une question banale mais il fallait bien commencer par quelque part et, quoi qu'il en soit, le lieutenant ne doutait pas que l'Islandais saurait poursuivre la conversation pour une bonne partie de la soirée. Son regard ambré filant sur les environs, le grand passe une main distraite dans ses cheveux, tâchant de ne pas trop se focaliser sur la musique trop forte par moments.



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Mar 26 Mai - 23:47

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Matthieu 19:19
Rasmus profite du voyage pour en apprendre un peu plus sur son nouveau collègue. Enfin, collègue, le mot est bien fort ; les deux hommes ne sont pas sur un pied d'égalité. Reste que l'islandais ne se formalise pas de la différence de statut et se comporte avec le policier comme il se comporterait avec un ami d'enfance : en n'ayant pas peur d'être totalement relou. La suède, hm ? Il n'a ni la tête ni le nom d'un Suédois. Peut-être qu'il ment parce qu'il est sous couverture, mais ça n'aurait pas beaucoup de sens... Rasmus ne sait pas quoi penser de tout ça. Quoi qu'il en soit, les hommes arrivent devant le bar et l'Islandais ouvre la porte, inventant l'autre homme à pénétrer en premier. Installé au comptoir, l'habitué commande sa bière favorite et donne une tape dans le dos de l'italien quand ce dernier en fait de même. Tu vas pas le regretter. Dit-il, avant de se corriger. Enfin, si tu regrettes, je pense que notre amitié s'arrêtera là. Et t'avise pas de faire semblant de ne pas l'aimer juste pour te débarrasser de moi. Je verrais clair dans ton jeu. Le ton est plein d'humour, mais le contenu est presque effrayant, quand on connaît Rasmus. Il n'est pas du genre à se laisser évincer si facilement. Il pousse le trait pour faire réagir le flic un brin trop coincé à son goût. C'est vrai quoi : il balance une question et regarde le bar comme s'il s'agissait d'un endroit banal. Ses yeux ne s'attardent même pas sur une des jolies étudiantes qui se trémousseny au rythme de la musique. Rasmus aurait pu le traîner au milieu d'un parc désert, il aurait réagi de la même façon. C'est presque blessant, songe l'agent d'entretien. Il l'a amené dans son antre et l'autre n'a pas l'air de réaliser que c'est un véritable honneur !

Malgré tout, l'étranger relance la conversation et fait mine de s'intéresser à l'Islandais. C'est peut-être juste de la politesse, mais ça ne fait rien. La question agrandit le sourire déjà large du barbu. Yup ! C'est un pur produit d'Hafnor que t'as d'vant toi. Je n'ai jamais habité où que ce soit d'autres. Et j'ai même jamais quitté le pays. Allez savoir pourquoi, il rajoute ça avec une certaine fierté, en se penchant vers son compagnon du jour. Comme si ça le rendait plus "pur" ou plus légitime que d'autres. Il se redresse un peu, gonfle le torse et attrape la bière que le serveur lui tend. Santé... Du coup, si t'as la moindre question sur la ville, faut pas hésiter. Je connais tout ! Tout, je te dis. Il fait oui de la tête, l'air sérieux, pour appuyer ses dires et s'assurer que Rosario imprime bien ses paroles. Du meilleur vendeur de poissons du marché, aux prix de l'immobilier dans les nouveaux immeubles et OH, le meilleur pour la fin : les tarés zoophiles qui vivent dans la forêt. Tu les connais ? 'Sont graves, je te jure. Il pose cette dernière question innocemment, dissimulant son sourire malicieux derrière son verre de bière. Il a réussi à mettre son sujet favori sur la table sans l'avoir planifié. Ca ne le dérange absolument pas de crier ça au milieu du bar, pour couvrir la musique. Il assume ses opinions bien tranchées concernant la secte. Bois plus vite, sinon le second verre ne sera pas en Happy. Il montre le verre d'un geste du menton. Il tente d'ores et déjà d'abuser de la gentillesse de Rosario et de le tirer à la débauche. Mais hé, il avait eu la gentillesse de le prévenir dès le départ !
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Rosario E. Trevisani
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Mer 8 Juil - 12:06


Quand la nuit vient, je m'enivre et attends

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L'envie n'était pas réellement présente en cette soirée, comme souvent lorsqu'il sortait à dire vrai. Les fois où l'Italien avait vraiment envie de traîner dans un bar étaient plutôt rares, encore plus depuis tout ce qui était arrivé. La perte de son compagnon, le deuil clairement pas réglé qu'il se traînait toujours, sa manie à privilégier le boulot avant le reste et, par extension, à ne pas nouer de liens réels avec ses pairs. Tant d'éléments qui faisaient que le grand brun préférait largement passer une soirée tranquille chez lui avec Phoenix, la seule exception étant un dîner une fois par semaine au Mouton sur la Broche. Mais il faisait un effort, peut-être n'était-ce pas vraiment visible sur son faciès encore relativement blasé, mais sa simple présence dans ce bar prouvait ce pas en avant. Ou peut-être n'avait-il simplement pas eu l'énergie de batailler contre la volonté visiblement forte -et basée sur un forcing évident- de Rasmus. À la tape que ce dernier lui assenait dans le dos, le lieutenant inspirait, souriant brièvement à ses mots. Les contacts avec ses pairs ne le dérangeaient pas plus que cela dans le fond, mais ils n'avaient pas élevé les cochons ensemble. Tout comme il aurait trouvé légitime de lui rappeler que leur ''amitié'' n'était pas en jeu pour la simple raison qu'elle était inexistante. Mais il n'a pas un mauvais fond, Rino, pas méchant gratuitement, aussi se contentait-il d'un « ça devrait aller » plutôt calme. Pas trop difficile en alcool même s'il ne buvait pas trop principalement par crainte de perdre le contrôle et agacement lorsque les effets de l'alcool se faisaient ressentir.

Orientant le sujet de la conversation vers l'Islandais, tant pour ne pas avoir à répondre à trop de question que pour cerner un peu mieux la personne qui se trouvait en face de lui -et accessoirement pour ne pas avoir trop l'air de l'ovni venu d'ailleurs-, Trevisani captait clairement le sourire du barbu, apparemment ravi qu'il s'intéresse un peu à lui. Ainsi donc il était né ici et n'avait jamais quitté le pays. Si Rosario comprenait, il ne l'envisageait que difficilement au vu de son propre parcours de vie. C'est un « je vois » sans aucun jugement qui filait entre ses lèvres alors que le serveur apportait leurs bières. La levant à l'instar de l'homme à ses côtés, par simple automatisme, le grand brun avait souri à nouveau à ses mots. Essayer d'avoir l'air sympa plutôt que constamment fermé comme il l'était. Après tout, il savait être rassurant et avenant pour les victimes dont il devait s'occuper dans le cadre de son boulot, il pouvait très bien faire le même effort dans un cadre plus personnel. Mais tout le souci était là, il donnait déjà dans son travail, beaucoup, suffisamment pour ne pas avoir constamment envie de prendre sur lui en dehors. Pour autant il essayait de paraître moins fermé, là, de laisser un peu à part ce côté presque semblable aux personnes âgées qui n'attendaient plus grand chose de la vie. « Je n'hésiterai pas » disait-il en hochant la tête, l'esquisse d'un sourire filant sur ses lèvres pour lui éviter une expression trop dure.

Rasmus continuait sur sa lancée, appuyant le fait qu'il connaissait vraiment tout de la ville, arrivant comme si de rien n'était sur le sujet de la communauté qui vivait dans la forêt. Le meilleur pour la fin ? Un sourcil arqué, le grand opinait du chef, répondant un simple « J'en ai entendu parler. » A dire vrai, il ne savait pas où se positionner sur cette secte, n'étant clairement pas du genre à porter des conclusions hâtives et préférant se faire sa propre idée plutôt que de prendre uniquement en compte ce que les gens pouvaient dire. Il en avait entendu pas mal, mais zoophiles ? Perdu un instant dans ses réflexions, c'est la voix du barbu qui le ramène à l'instant, le poussant à hausser les épaules. « Tu n'as pas besoin de moi pour en prendre un deuxième » disait-il tranquillement, et c'était une vérité. Si l'Italien était rabat-joie, il n'était pas de ceux qui interdisaient aux autres d'être un peu plus vivants, jusqu'à une certaine limite du moins, si l'Islandais se décidait à prendre une dizaine de bières il mettrait certainement un stop.

Prenant une gorgée de bière, ses prunelles ambrées se promenant distraitement sur la pièce qui les entourait sans s'arrêter sur un point précis, il revenait à Rasmus, passant une main dans ses cheveux. « Tu n'as pas l'air de porter cette communauté hors de la ville dans ton cœur, je me trompe ? » Peut-être qu'il se trompait, ou peut-être pas. La manière dont le barbu en avait parlé laissait bien entendre qu'il avait une dent contre eux, ou au moins beaucoup d'à priori. Et c'est sans grande surprise que le lieutenant s'était invité dans la conversation. Chassez le naturel et il revenait au galop, dans le cas de Rosario c'était relativement fréquent, le flic n'étant jamais bien loin de l'Homme.



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